Aven du Jean-Laurent (Monieux)

Rendez-vous à huit heures à Carpentras, nous prenons la direction de Monieux, à coté de Sault, nous devons être à neuf heures à l’aven Jean Laurent.

Participants : Guy MAUREL (G.R.E.C Luberon), Eddie SERRE (G.R.E.C Luberon, SSFV), Thomas SOULARD (SSFV)

Guy chercha cet aven sans le trouver il y a un quart de siècle, enfin il va le voir !

Arrivés à Monieux, nous prenons la route qui mène à St Jean de Sault, comme indiqué sur l’email de convocation à l’exercice. Arrivés à St Jean nous retournons à Monieux par la route de Javon sans avoir vu aucune indication d’accès au site.

Un peu dépité et en désespoir de cause, nous prenons la route de Sault et nous apercevons enfin une rubalise jaune « Spéléosecours ».

Quelques rubalises plus tard, sur le côté de la piste nous voyons une voiture et Serge Labat qui commençait à se sentir bien seul, il est presque neuf heures et demie et nous sommes les premiers. Nous ne restons pas longtemps seuls, Thomas arrive, suivi d’une bonne trentaine de participants.

La mise en place du P.C. nous prend jusqu’à midi, du temps que les équipes soient formées et informées. La civière sera descendue au fond de l’aven, qui débute par un puits d’environ cinquante mètres, un plan fortement incliné et instable mène à un second puits de vingt mètres, suivi d’un autre d’environ sept mètres et d’un second plan incliné jusqu’au fond de la cavité, si je me rappelle bien, moins cent et quelques mètres.

Guy et Thomas font partis de l’équipe qui doit extraire la civière du sommet du puits d’entrée, ils décident de placer une tyrolienne et un palan au-dessus de celui-ci.
Il est quinze heures quand l’équipe cinq dont je fais partie avec Christophe Serge et Yves le sosie d’Alain (en plus, il ne parle que de bouffe !!!) descend au bas du premier puits. Notre mission est d’installer au niveau du plan incliné instable, là aussi une tyrolienne avec une poulie largable, plus un palan jusqu’à la base du puits là aussi avec une poulie largable.

Seize heures nous attaquons, dix-huit trente tout est en place, nous attendons la civière jusqu’à dix-neuf heures trente, le froid nous gagne, heureusement que nous avons un peu à manger !

La civière passe sans trop de difficultés, remonte le puits avec Thomas qui sert de balancier et Guy au palan. A vingt et une heures nous remontons.
Le temps de se changer et de dire au revoir aux collègues nous partons vers vingt-deux heures trente.

Bonne journée très instructive dans une ambiance de franche camaraderie.

Eddie.

Article mis en ligne par Romain